lundi 13 décembre 2010

How to Draw Amazing Caricatures

Face Off: How to Draw Amazing Caricatures & Comic Portraits


| PDF | 128 pages. 21 Mb

Face Off: How to Draw Amazing Caricatures & Comic Portraits /by Harry Hamernik (Author).learn to draw sharp and cool caricatures with Face Off. Presented in an entertaining style, the easy-to-learn techniques and basic processes will make the art of comic portrait drawing simple, even for young beginners.
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jeudi 2 décembre 2010

Larousse Médical


Le Larousse Médical est la 1ère encyclopédie médicale sur CD-Rom. Accessible, précis et complet, ce CD-Rom fournit un panorama complet de la médecine d'aujourd'hui et fait le point sur les derniers progrès et découvertes dans ce domaine. Il s'adresse tant aux familles soucieuses de s'informer et de trouver des réponses à toutes les questions de santé qu'elles se posent, qu'aux étudiants ou aux professionnels de la santé qui souhaitent parfaire leurs connaissances dans le domaine médical.
En complément, le module « Votre santé au quotidien » propose un accompagnement pratique :
• Le Carnet de santé interactif s'adapte à chaque membre de la famille et permet de dresser et d'imprimer un bilan et un historique personnalisés en vue d'une consultation chez son médecin : calendrier des vaccins avec un système d'alerte pour les rappels, suivis des prescriptions médicales, examens, réalisation de courbes de croissance et de poids, antécédents familiaux, etc …
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Evaluation des réflexes pupillaires du réflexe cornéen et du réflexe ciliaire


Evaluation des réflexes pupillaires du réflexe cornéen et du réflexe ciliaire 

 

Législation

La mesure et l'évaluation des paramètres vitaux font partie intégrante des missions des Infirmiers. Elles sont incluses dans le décret 2004-802 du 29 juillet 2004 intégrant le décret dit « de compétence » au code de la santé publique.

Article 4311-2

Paragraphe 2
De concourir à la mise en place de méthodes et au recueil des informations utiles aux autres professionnels, et notamment aux médecins pour poser leur diagnostic et évaluer l'effet de leur prescription.


Article R4311-5
Paragraphe 19
Recueil des observations de toute nature susceptibles de concourir à la connaissance de l'état de santé de la personne et appréciation des principaux paramètres servant à sa surveillance : température, pulsations, pression artérielle, rythme respiratoire, volume de la diurèse, poids, mensurations, réflexes pupillaires, réflexes de défense cutanée, observation des manifestations de l'état de conscience, évaluation de la douleur.


Définition

Acte consistant à observer l'état des pupilles et leur réaction à la stimulation lumineuse.

But

L'observation des réflexes pupillaires et de l'état de la pupille permet de recueillir des éléments pertinents sur l'état neurologique du patient.

Cette évaluation vise généralement deux objectifs :

  • Diagnostique (atteintes cérébrales, intoxications...)
  • Surveillance (évaluation de l'efficacité d'un traitement)

Anatomie

La pupille est l'ouverture centrale de l'iris qui laisse pénétrer la lumière dans l'œil.

Méthode

Idéalement, le sujet est placé dans une ambiance lumineuse modérée. Les pupilles sont d'abord observées directement sans stimulation particulière. Puis, chaque œil sera exposé à une stimulation lumineuse (une lampe de poche par exemple).

Paramètres à évaluer

  • La taille. En ambiance lumineuse modérée, les pupilles occupent généralement la moitié de l'iris. On dit alors que les pupilles sont intermédiaires. Une pupille dilatée occupera la presque totalité de l'iris, alors qu'une pupille contractée peut se réduire à un simple point. On dit alors que la pupille est respectivement en mydriase ou en myosis.
  • La symétrie. A l'état normal, la taille des pupilles est symétrique. Lorsqu'une asymétrie est trouvée, on parle d'anisocorie.
  • La réactivité à la lumière. Lorsque l'œil est exposé à la lumière, la pupille change de diamètre et se contracte. C'est le réflexe photomoteur. La fonction de diaphragme de la pupille est de laisser entrer plus ou moins de lumière. Dans l'obscurité, la pupille se dilate afin d'augmenter la quantité de lumière qui pourra pénétrer dans l'œil. C'est l'inverse lorsque la luminosité est importante. Lorsqu'on projette de la lumière, on vérifie que la pupille est réactive. Le réflexe photomoteur direct concerne l'œil éclairé, le réflexe photomoteur consensuel l'œil opposé. En effet, la projection de lumière provoquera également un myosis sur l'œil qui n'est pas directement éclairé. Lorsque la lumière ne provoque aucun changement, on dit que la pupille est aréactive.


Un exemple de la motilité pupillaire (Source wikipédia)



Ainsi, lorsque l'on doit rendre compte de l'évaluation des pupilles on pourra trouver l'état physiologique des pupilles intermédiaires, symétriques et réactives (à la lumière). Ou en présence d'un problème, une anisocorie avec une mydriase aréactive à droite et une pupille intermédiaire et réactive à gauche.


Pour aller plus loin, un peu de physiologie

Nous avons vu que les pupilles se dilatent ou se contractent en fonction de l'intensité de la lumière afin d'en laisser passer une quantité plus ou moins grande. Mais les variations du diamètre pupillaire sont également observables dans d'autres circonstances. La dilatation et la contraction de la pupille sont sous l'influence du système sympathique et parasympathique. Ainsi, toute stimulation sympathique tend à provoquer une mydriase alors qu'un ascendant parasympathique sera reflété par un myosis. Sous l'effet d'une émotion ou pendant des périodes de concentration (à la lecture de ce document par exemple), les pupilles se dilatent.

Cet aspect de la physiologie est particulièrement important, puisqu'il va permettre d'observer les effets des médicaments et substances qui auront une influence sur ces deux systèmes. Par exemple, l'injection d'adrénaline qui est un sympathomimétique (activation du système sympathique) direct va provoquer une dilatation des pupilles. Il sera alors illusoire de chercher un réflexe photomoteur. C'est par exemple le cas après une réanimation réussie (reprise d'activité cardiaque) ou lors d'un arrêt cardiaque.

Au contraire, l'administration de morphine aura pour effet d'activer le parasympathique et donc d'entrainer un myosis. Dans les cas d'intoxications par substances opiacées le myosis peut être tellement serré que les pupilles se réduisent à de simples points. On dit alors qu'elles sont punctifomes.

Quelques exemples de médicaments ayant une influence sur le diamètre pupillaire

Myosis
Mydriase
Tous les morphiniques
Atropine
Pilocarpine
Adrénaline
Prostigmine
Les antihistaminiques
Acéthylcholine (médicament topique)
Laroxyl®
Certaines intoxications médicamenteuses ou accidentelles sont également suspectées grâce à l'observation des pupilles.
Myosis
Mydriase
Intoxications aux organophosphorés (insecticides).
Intoxications aux antidépresseurs tricycliques
Intoxications aux produits stupéfiants morphiniques (par exemple, méthadone, buprénorphine, héroïne).
Stupéfiants psychostimulants (cocaïne, LSD, ecstasy)


Lésions cérébrales


Que ce soit en raison d'un traumatisme ou d'une autre cause, les pupilles sont également le reflet de l'état cérébral. Une anisocorie avec mydriase à droite par exemple témoigne d'une souffrance cérébrale homolatérale. Mise en corrélation avec d'autres signes, une hémiplégie controlatérale par exemple elle va guider les investigations sur une région précise du cerveau. En l'occurrence, l'hémisphère droit.

L'état de mort cérébrale est caractérisé par une mydriase bilatérale aréactive.

Le niveau de conscience (et donc l'état cérébral) peut également être objectivé avec l'évaluation du réflexe cornéen. Cette réaction involontaire provoque un clignement de paupière lorsque la cornée est soumise à une stimulation non traumatique (un coton tige par exemple). Le réflexe occulo palpébral (ciliaire) explore les mêmes voies, mais sera aboli avant le réflexe cornéen dans le processus de perte de conscience. Pour le réflexe palpébral, l'effleurement ciliaire va provoquer un clignement de la paupière. Ainsi on peut perdre le réflexe palpébral et conserver le réflexe cornéen. C'est notamment le cas lors d'une anesthésie générale au bloc opératoire où l'on considère que la perte de conscience est acquise à la perte du réflexe ciliaire. Une perte du réflexe cornéen serait caractéristique d'une souffrance cérébrale et d'un coma profond.

L'observation des pupilles, du réflexe cornéen et du réflexe ciliaire, apportent un grand nombre de renseignements au thérapeute. Le relevé de ces signes à intervalles réguliers renseigne sur l'évolution de l'état du patient. A eux seuls ces paramètres ne permettent pas de poser un diagnostic, mais mis en corrélation avec les symptômes et avec l'anamnèse du patient, ils permettent d'initier un traitement adéquat.

Références bibliographiques

  • Elaine N. Marieb, anatomie et Physiologie Humaines, Pearson Education 2006.
  • Thèse Le syndrome de Pourefour du petit, par Florence Angélique Talbot, Université de Caen, 1995.





Vincent ELMER-HAERRIGInfirmier anesthésiste

 

Calcul de doses

Cours - Transversaux - Calcul de doses (Cours) 

 

1) Conversion
2) Conversion de volume
3) Les chiffres romains
4) Les Unités Internationales
5) Les concentrations
6) La règle de trois
7) Les produits en croix
8) Les débits
9) Quelques correspondance classique


1) Conversion

Les différentes unités rencontrées et maniées sont le poids (gramme), le volume (litre ou mètre cube = m3).
Les préfixes des multiples et sous multiples sont les même pour toutes les unités (gramme, litre, mètre, joule etc...).

Les multiples sont :
déca (da) = 10 fois l'unité
hecto (h) = 100 fois l'unité
kilo (k) = 1000 fois l'unité
Les sous-multiples sont :

déci (d) = 1/10 soit 0,1 fois l'unité
centi (c) = 1/100 soit 0,01 fois l'unité
milli (m) = 1/1 000 soit 0,001 fois l'unité
micro (µ) = 1/1 000 000 soit 0,000 001 fois l'unité
Un outil permet de ne pas faire d'erreur pour les conversions : le tableau :
 KiloHecto Déca Unité Déci Centi Milli   Micro
De droite à gauche, il faut diviser par 10 pour passer d'une case à l'autre.
De gauche à droite, il faut multiplier par 10 pour passer d'une case à l'autre

 Exemple :
KiloHecto Déca  Unité  Déci  Centi   Milli    Micro
    1 00  0   
   0. 0 0 0 1  
Ce qui donne donc pour la première ligne : 1 unité = 1000 milli unité
Pour la ligne deux : 1 milli unité = 0,0001 déca unité.

 Exercice 1 :
Convertissez 327 milli gramme en hecto gramme
 Exercice 2 :
Convertissez 15,5 litres en micro litre

2) Conversion de volume

Pour les correspondances entre litre et mètre cube, il y a deux choses à savoir :
  • un litre est égal à un déci mètre cube
  • les case du tableau en cube comportent de la place pour trois chiffres, ce qui donne 
 m3 dm3 cm3 mm3
    hecto litredéca litre litre déci litre centi litre milli litre    
            
Exercice 3 :       Convertissez 15,5 litres en centimètre cube
Convertissez  35,82 centimètre cube en mètre cube
Convertissez 83,564 décimètre cube en centi litre

 3) Les chiffres Romains

Par convention, sur une prescription tout débit ou dose d'un médicament est donné en chiffre romain.
 1= I6 = VI 50 = L
 2 = II 7 = VII 100 = C
 3 =III 8 = VIII 500 = D
 4 = IV 9 =IX 1000 = M
 5 = V 10 = X 2138 = MMCXXXVIII
Les lettres sont utilisées en décomposant le nombre en une somme de nombres représentés chacun par une lettreLes chiffres représentés doivent toujours diminuer en allant de gauche à droite

Par exception aux règles ci dessus : une lettre peut être à la gauche d'une autre lettre représentant un chiffre supérieur : le chiffre représenté est obtenu par soustraction des deux lettres.

On ne peut pas retrancher à un chiffre représenté par une lettre la somme de deux lettres situées à sa gauche.

Exemple :  53 = LIII
                  1259 = MCCLIX
                  28 = XXVIII
Exercice 4 :       


Que fait 1758 en chiffres romain

Que fait 231 en chiffres romain

Que fait 838 en chiffres romain


Vous pouvez donc avoir des prescription du genre :

Haldol : XX gouttes avant le coucher
Célestène : XIII gouttes / Kg / 24 h

4) Les Unités Internationales (UI )

Elles sont utilisées afin de disposer d'un référentiel international commun afin d'éviter les erreurs  du à l'utilisation de données propre aux fabricants et aux laboratoires.
ex : L'héparine se mesure en UI en non plus en mg.

5) Les concentrations

La concentration c'est la masse dissoute dans l'unité de volume d'une solution. On peut la chiffrer de deux manières :
En pourcentage (pour cent : %, pour mille %0, pour dix mille )
En poids par unité de volume (g/l, mg/l, g/100ml, mg/ml etc...)
Il est très important de comprendre à quoi cela correspond pour bien appréhender les calculs de dose.

% correspond à : gramme pour cent millilitre

Ce qui signifie que une ampoule de NaCl de 10 ml à 20 % contient :

20 grammes de NaCl pour 100 millilitres donc,
2 grammes de NaCl pour 10 millilitres (réduction de 1 zéro) donc une ampoule de NaCl de 10 ml à 20% contient 2 grammes de NaCl

ou bien,
Ce qui signifie que un flacon de G5% de 250 millilitres contient :

5 grammes de Glucose pour 100 millilitre donc,
12,5 grammes de Glucose pour 250 millilitre
Une flacon de G5% de 250 ml à contient 12,5 grammes de Glucose

6) La règle de trois

La règle de trois consiste à calculer une inconnue avec trois données.
Dans un premier temps, on effectue une division des deux données aux unités différentes pour obtenir la valeur de la proportion correspondant à une unité de l'inconnue recherchée.

Dans un second temps, il faut multiplier cette proportion par la troisième valeur.

Exemple :

Vous devez injecter 250 mg d'aspirine à un patient et pour cela vous disposez d'un flacon de 500 mg et de 5 ml d'EPPI.

Dans un premier temps : combien de ml représente un mg de produit :
5 / 500 = 0,01 donc 1 mg = 0,01 ml d'aspirine
Dans un second temps, combien de ml représente 250 mg :

250 * 0,01 = 2,5 donc 250 mg d'aspirine est égal à 2,5 ml de solution.

Vous injecterez donc 2,5 ml de solution

7) Les produits en croix

Il s'agit d'une autre technique permettant d'obtenir un résultat à partir de trois données.

La règle utilisé est celle de l'équivalence entre deux fractions :

a / b = c / d

a et c sont les numérateurs et b et d sont les dénominateurs.

On peut alors multiplier le numérateur de la première fraction avec le dénominateur de la seconde fraction et le numérateur de la seconde fraction avec le dénominateur de la première.
a * d = b * c
Si l'inconnue est d on obtient alors :

d = (b * c) / a
Exemple :

20 / 2 = 100 / X

Donc on peut dire : 20 x X = 100 x 2
donc X = (100 x 2) / 20

donc : X = 200 / 20

alors X = 10

8) Les débits

Le débit est le rapport d'un volume sur le temps. Le débit d'une perfusion s'exprime en gouttes par minutes. Pour le calculer, il faut se souvenir que :
Pour les solutés standard : 1ml = 20 gouttes
Pour le sang : 1 ml = 15 gouttes
Pédiatrie, microdrip : 1 ml = 60 gouttes
  • Un débit de perfusion est donc égal au :
    volume en ml multiplié par 20 divisé par temps de passage en minutes pour les solutés.
    volume en ml multiplié par 15 divisé par temps de passage en minutes pour le sang.
    volume en ml multiplié par 60 divisé par temps de passage en minutes pour les perfusions en pédiatrie sur microdrip. 
  • Parfois, des électrolytes ou des médicaments sont ajoutés, sur prescription médicale, dans les flacons de perfusion. Pour calculer le débit, on ne tient pas compte des volumes ajoutés (sauf cas particulier comme en réanimation par exemple), la base du calcul sera le volume de la perfusion uniquement. Les seules exceptions sont les perfusions d'antimitotiques ou celles destinées aux nourrissons.

9) Quelques correspondance classique

1 cm cube = 1 cc =1 ml
une cuillère à café = 5ml

une cuillère à dessert = 10 ml

par: http://www.infirmiers.com

Les techniques de soins lors de soins critiques : prélèvement artériel

  prélèvement artériel

Le prélèvement artériel est une technique diagnostique couramment utilisée dans les milieux de soins critiques et en soins spécialisés (pneumologie par exemple. Parfois considéré comme médical il entre pourtant pleinement dans le champ de compétence infirmier. Ce cours va détailler les aspects techniques et l'intérêt de cet examen.


1. Références légales du code de la santé publique

R 4311-7
L'infirmier ou l'infirmière est habilité à pratiquer les actes suivants soit en application d'une prescription médicale qui, sauf urgence, est écrite, qualitative et quantitative, datée et signée, soit en application d'un protocole écrit, qualitatif et quantitatif, préalablement établi, daté et signé par un médecin :
[...]
36° Prélèvements de sang par ponction artérielle pour gazométrie

2. Définition

Il s'agit d'effectuer un prélèvement de sang d'origine artérielle afin de procéder à son analyse en laboratoire ou à l'aide d'un appareillage spécialisé. Cet examen permet d'évaluer la fonction respiratoire, ainsi que l'équilibre acido basique du corps. Il existe également des situations où il est nécessaire d'effectuer des gazométries sur du sang veineux mêlé, capillaire ou périphérique.

Un appareil de mesure des GDS, comment on peut en trouver en service
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3. Sites de ponction

En théorie, la ponction peut être effectuée sur n'importe quel site à partir du moment où le sang est d'origine artérielle (on exclue bien entendu le sang des artères pulmonaires qui sont les seules artères contenant du sang désoxygéné). Le texte légal ne limite en rien la compétence de l'infirmier concernant le choix du site de ponction. Cependant, le bon sens ainsi que les recommandations médicales sur le sujet imposent à l'infirmier responsable de choisir en toute connaissance de cause le site du prélèvement. Au moindre doute, il ne doit pas hésiter à prendre un avis médical pour confirmer sa décision. En pratique, trois sites sont utilisables. Les deux principaux (radial et fémoral) sont utilisés couramment, le dernier est exceptionnel (huméral).

Les conditions du prélèvement et en particulier l'apport exogène d'oxygène sont importants à noter et à préciser pour cet examen. L'interprétation des résultats  et l'exactitude du diagnostic médical sont très intimement liés à ces conditions.

Lorsque le patient a été placé sous oxygène, au préalable, on attend 5 à 10 minutes après son arrêt pour réaliser la ponction. Les ponctions sous oxygène se réalisent 30 minutes après le dernier réglage ou 10 minutes après si le patient est intubé. Le débit d'oxygène et la fraction inspirée en oxygène (FiO2) doivent être notés.

La température du patient doit également être prise en compte (voir le chapitre 6 de ce document). Les valeurs réelles des Gaz Du Sang (GDS) seront corrigées en fonction de la mesure. Ainsi, il est inconcevable de demander une mesure au laboratoire si le tube n'est pas accompagné d'une valeur de température. Les appareils de mesure immédiate disponibles en service demandent également à renseigner ce paramètre et affichent les résultats bruts et les résultats corrigés.

3.1. L'artère radiale

L'artère radiale se trouve au niveau du bord externe des poignets, dans la gouttière qui sépare les tendons fléchisseurs de la styloïde radiale. On appelle également cet endroit la gouttière radiale. C'est le site où l'on perçoit et on mesure classiquement le pouls. Le repérage s'effectue à l'aide de deux ou trois doigts qui vont se placer sur le trajet de l'artère. Le point de ponction se situe 3 à 4 centimètres en dessous du pli du poignet.
Position anatomique des artères radiale et ulnaire
Position anatomique des artères radiale et ulnaire
L'artère radiale possède des avantages multiples :
  • elle est superficielle et facilement repérable
  • les veines adjacentes sont relativement éloignées (ce qui évite non seulement une erreur de ponction, mais limite également le risque de prélever du sang mêlé)
  • elle bénéficie d'une excellente circulation collatérale grâce à l'artère cubitale
Cependant, il faut s'assurer au préalable de la bonne perméabilité de l'artère cubitale. La manœuvre qui objective cette perméabilité est appelée test d'Allen. On demande au patient de serrer le poing, main vers le plafond. Simultanément, les artères radiales et cubitales sont comprimées pour endiguer le flux artériel. Le sang quitte ainsi la main, mais ne peut plus y arriver. En conséquence, la paume est pâle et  décolorée lorsque le patient ouvre la main. La compression sur l'artère cubitale est alors levée.
On observe la vitesse de recoloration de la main. Si la main est à nouveau complètement recolorée (vascularisée) en moins de 15 secondes, le test est positif et la ponction radiale peut être réalisée. Ce test assure que même en cas de complication majeure de la ponction radiale, l'artère cubitale peut à elle seule assurer l'apport de sang oxygéné à la main.

Lors du prélèvement, l'aiguille est orientée suivant un angle de 30 à 45° par rapport à la peau. Le biseau est orienté vers le haut afin de faire face au flux artériel. Deux millilitres de sang suffisent pour le prélèvement. La pression de l'artère radiale provoque un afflux de sang en saccade capable de faire remonter le piston de la seringue.